Je m’appelle Béatrice Angrand, je suis Présidente de l’Agence du Service Civique, un opérateur public rattaché au Ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports. Nous sommes chargés de la politique publique du Service Civique, un engagement volontaire de 6 à 12 mois, accessible sans condition de diplôme, pour les jeunes de 16 à 25 ans – 30 ans pour les jeunes en situation de handicap – ainsi que de deux programmes européens, le programme Erasmus+ Jeunesse et le Corps européen de solidarité (l’ex Service Volontaire Européen).
L’ambition qui m’anime au quotidien est de continuer à faire vivre les politiques publiques d’engagement et de mobilité des jeunes car elles sont bénéfiques pour la société dans son ensemble et apportent une forte valeur ajoutée dans le parcours des jeunes. Cette dimension positive est ma motivation principale. Je suis particulièrement attentive à la crise sanitaire que nous traversons actuellement car elle risque malheureusement d’avoir des conséquences sociales et économiques sur la jeunesse dont la mobilisation ne s’est pas démentie pendant cette période.

En 2010, les jeunes étaient 6 000 à s’engager dans le Service Civique. Depuis, ils sont plus de 440 000 et je me réjouis que le 14 juillet le Président de la République a annoncé la création de 100 000 missions de Service Civique supplémentaires. Je crois au Service Civique, qui mérite la reconnaissance de la société toute entière. Nous souhaitons d’ailleurs une valorisation plus grande de cette forme d’engagement dans le parcours scolaire, universitaire, professionnel. De plus, le Service Civique comme le Corps européen de solidarité, sont des expériences tremplin destinées à se développer dans le prolongement du Service National Universel (SNU) créé en 2019.

Le Président de la République a annoncé la création de 100 000 missions de Service Civique supplémentaires.
« Le Service Civique catalyse l’énergie et la générosité de la jeunesse française »
12 millions de Français n’ont pas accès au numérique, d’autres ressentent des inhibitions et ne savent pas l’utiliser. En parallèle, de très nombreux jeunes ont grandi avec ces nouveaux outils.
Les missions numériques, telles que celles du programme Jeunes Citoyens du Numérique d’Unis-Cité soutenu par Microsoft, sont donc vectrices de solidarité intergénérationnelle et de cohésion sociale. Les formes d’exclusion par rapport au numérique, s’étant accentuées pendant le confinement, rendent d’autant plus nécessaire des actions de formation et d’accessibilité même si je suis convaincue que le numérique ne remplacera jamais un contact chaleureux et humain !

Enfin, j’apprécie le fait que Microsoft, comme les 10 grandes entreprises membres du Club de Valorisation piloté par l’Agence du Service Civique se soit engagé à faire connaître le Service Civique auprès de ses salariés – qui sont des parents, oncles et tantes, ou grands-parents de jeunes potentiellement candidats au Service Civique ou à la mobilité européenne. Avec la Charte de valorisation du Service Civique qui réunit les membres de ce Club, il s’agit de sensibiliser les entreprises, pour qu’elles portent une attention particulière lors de recrutements, aux candidats qui déclarent avoir fait un Service Civique.

12 millions de Français n’ont pas accès au numérique
Pour conclure, je dirai que le Service Civique est une expérience gagnante pour le triptyque composé du jeune, de l’organisme d’accueil et de la société dans son ensemble. C’est une chance de contribuer à un monde plu